Dans la classification des êtres vivants, un groupe ou taxon est dit polyphylétique lorsque qu’il regroupe des taxons en excluant leur ancêtre commun.

La polyphylie s’oppose ainsi à la monophylie et la paraphylie.

L’anthropologie génétique s’intéresse à la reconstruction de l’histoire du peuplement humain, dans son contexte environnemental, et à la dynamique de l’évolution en utilisant les données de la variabilité génétique des populations humaines. Pour autant, les données issues des analyses en génétique humaine ne sont pas suffisantes pour répondre aux interrogations anthropologiques.

Une des premières approches abordées par l’anthropologie génétique a été de décrire la variabilité génétique existante, soit à l’intérieur des populations, soit entre les populations. Cette approche a contribué dans les années 1960-1990 aux débats de société sur le racisme en montrant que l’essentiel de l’expression de la diversité génétique s’exprime à l’intérieur des populations plutôt qu’entre elles (Lewontin, 1967).

Le terme géomatique est un néologisme composé de “géo” (pour géographie) et de “matique” (pour informatique). C’est la discipline ayant pour objet “la gestion des données à référence spatiale et qui fait appel aux sciences et aux technologies reliées à leur acquisition, leur stockage, leur traitement et leur diffusion” (Marcel Bergeron, 1993, Vocabulaire de la Géomatique Québec). En somme, la géomatique est le domaine de l’informatique auquel se rattache les SIG (Système d’Information Géographique). Source neocarto

Le Projet génographique est une vaste étude d’anthropologie génétique lancée en avril 2005 et prévue pour durer 5 ans, dans le but de cartographier les migrations humaines, en réalisant l’analyse de l’ADN d’échantillons prélevés sur plus de 100.000 personnes à travers les cinq continents.

Les marqueurs génétiques de l’ADN mitochondrial et du chromosome Y sont utilisés pour retracer l’ascendance lointaine des personnes testées. En avril 2009, plus de 300.000 personnes y avaient déjà participé.

Ce projet de 40 millions de dollars US est financé par la National Geographic Society, IBM et la Waitt Family Foundation.
Les kits pour le grand public du Genographic Project sont gérés par Family Tree DNA utilisant les laboratoires de recherche de l’Université d’Arizona.

voir Sosa étendu
La numérotation de Sosa-Stradonitz est une méthode de numérotation des individus utilisée en généalogie permettant d’identifier par un numéro unique chaque ancêtre dans une généalogie ascendante. Elle fut mise au point par le franciscain et généalogiste Jérôme de Sosa en 1676 dans son ouvrage Noticia de la gran casa de los marqueses de Villafranca, reprenant en cela la méthode publiée à Cologne en 1590 par Michel Eyzinger qui avait déjà utilisé ce système de numérotation.

Cette méthode fut reprise en 1898 par Stephan Kekulé von Stradonitz. Ce généalogiste, fils du chimiste renommé Friedrich Kekulé von Stradonitz, popularise la méthode dans son Ahnentafel-Atlas. Ahnentafeln zu 32 Ahnen der Regenten Europas und ihrer Gemahlinnen, contenant 79 tableaux d’ascendance de souverains européens et de leurs conjoints.

Les anglophones et germanophones connaissent cette méthode sous le nom de système de numérotation Ahnentafel (table des ancêtres) ou méthode Eyzinger ou méthode Sosa ou méthode Sosa-Stradonitz.

Dans l’étude de l’évolution moléculaire, un haplogroupe est un grand groupe d’haplotypes, qui sont des séries d’allèles situés à des sites spécifiques dans un chromosome.

Pour la génétique humaine, les haplogroupes qu’on étudie généralement sont des haplogroupes du chromosome Y (ADN-Y) et des haplogroupes de l’ADN mitochondrial (ADN mt). On peut employer les deux pour définir les populations génétiques. L’ADN-Y suit seulement la lignée patrilinéaire, alors que l’ADN mt suit seulement la lignée matrilinéaire. Les hommes disposent des deux types de marqueurs génétiques (ADN mitochondrial de la mère et chromosome Y du père); les femmes possèdent uniquement un seul type : l’ADN mitochondrial de la mère. La classification des haplogroupes humains basée sur les marqueurs génétiques a rapidement évolué alors qu’on trouve des nouveaux marqueurs régulièrement.

Pour les protohistoriens et les généalogistes, un haplogroupe peut être perçu également comme un groupe d’humains ayant un même ancêtre commun en lignée patrilinéaire ou matrilinéaire. Cette science est d’ailleurs utilisé par les archéologues pour leurs études.  source Wikipedia