Archive d’étiquettes pour : migrations

Par Bernard Sécher

L’homme moderne est arrivé en Europe il y a environ 45.000 ans. Il y a vécu depuis, notamment pendant le Dernier Maximum Glaciaire entre 25.000 et 19.000 ans lorsque l’Europe était recouverte en grande partie par la glace. Une question importante est comment les fluctuations climatiques ont influencé l’histoire de la population Européenne et à quel point les changements des cultures archéologiques correspondent à des migrations de populations.

Les Lombards
Derniers « Barbares » entrés dans le monde romain, ils ont cherché – et réussi – à préserver leur identité, d’une part en mettant par écrit leurs lois nationales au milieu du VIIe siècle, d’autre part en écrivant leur histoire : histoire mythique de leurs origines, au VIIe siècle, alors qu’ils n’ont pas encore complètement abandonné le paganisme ; histoire savante de leur royaume, désormais chrétien, à la fin du VIIIe siècle (Paul Diacre) ; histoire de leur survie dans le Midi après la conquête carolingienne, aux IXe et Xe siècles (Erchempert, Chronique de Salerne). L’archéologie témoigne de plus de leurs déplacements et de leurs contacts aux époques anciennes, tant avec les Romains qu’avec les peuples des steppes…

La culture de Michelsberg s’étend dans l’ouest de l’Europe Centrale entre 4400 et 3600 av. JC. Les traces d’habitations sont rares et aucun cimetière n’a encore été détecté à l’inverse des cultures précédentes comme la culture de la Poterie Linéaire, la culture de Hinkelstein, ou la culture de Rössen.

L’Italie est un pays fascinant pour les généticiens de population et historiens. Comme l’a dit Metternich en 1847 « L’Italie est seulement une expression géographique ». La péninsule a été unifié par le Piémont deux décennies plus tard, mais la remarque de Metternich détient encore largement vrai aujourd’hui. Il n’y a pas un seul peuple italien, mais une multitude de groupes ethniques et culturels, souvent avec une histoire indépendante de leur propre remontant à l’Antiquité.

Si de nos jours seule l’espèce Homo sapiens est présente sur Terre, les études paléoanthropologiques montrent que plusieurs espèces du genre Homo ont existé par le passé, et sur des périodes de temps qui parfois se recouvrent.

Par Bernard Sécher

L’analyse du génome sur des squelettes préhistoriques produit une information qui permet d’étudier la préhistoire de manière comparable à l’archéologie et à la linguistique. Il est cependant nécessaire pour cela d’étudier l’ADN d’individus appartenant à de nombreuses cultures archéologiques, mais aussi de multiples individus dans chacune des cultures étudiées.

Par Bernard Sécher

Jason A. Hodgson vient de publier un papier intéressant: Early Back-to-Africa Migration into the Horn of Africa.
Le plus important événement démographique de l’espèce humaine moderne est sa sortie d’Afrique et ses migrations sur Terre.