Le Projet génographique est une vaste étude d’anthropologie génétique lancée en avril 2005 et prévue pour durer 5 ans, dans le but de cartographier les migrations humaines, en réalisant l’analyse de l’ADN d’échantillons prélevés sur plus de 100.000 personnes à travers les cinq continents.

Les marqueurs génétiques de l’ADN mitochondrial et du chromosome Y sont utilisés pour retracer l’ascendance lointaine des personnes testées. En avril 2009, plus de 300.000 personnes y avaient déjà participé.

Ce projet de 40 millions de dollars US est financé par la National Geographic Society, IBM et la Waitt Family Foundation.
Les kits pour le grand public du Genographic Project sont gérés par Family Tree DNA utilisant les laboratoires de recherche de l’Université d’Arizona.

Le terme géomatique est un néologisme composé de “géo” (pour géographie) et de “matique” (pour informatique). C’est la discipline ayant pour objet “la gestion des données à référence spatiale et qui fait appel aux sciences et aux technologies reliées à leur acquisition, leur stockage, leur traitement et leur diffusion” (Marcel Bergeron, 1993, Vocabulaire de la Géomatique Québec). En somme, la géomatique est le domaine de l’informatique auquel se rattache les SIG (Système d’Information Géographique). Source neocarto

En 1343, cinquante et une communautés du Briançonnais et du Piémont rachètent au dauphin Humbert II l’ensemble des droits seigneuriaux moyennant la somme de 12 000 florins-or et signent la Charte sur laquelle le dauphin appose son sceau. La Charte est une véritable constitution qui organise le fonctionnement du Grand Escarton mais aussi de chaque escarton avec les droits et les devoirs de chaque communauté.

« Escartonner » signifie « répartir les contributions entre les membres de la communauté ».

Dans plusieurs textes du XIVème siècle, les Briançonnais font reconnaître par Humbert II que, s’étant acquittés en une seule fois du droit de gabelle, ils peuvent désormais faire le commerce du sel en toute liberté. Ils revendiquent aussi le droit de battre monnaie à l’occasion de la foire annuelle de septembre qui a lieu à Briançon, afin de faciliter les transactions. Dès le Moyen Âge, les communautés briançonnaises vivent un statut de relative autonomie par rapport au pouvoir du dauphin. Dans cette région, la féodalité apparaît comme un élément surimposé. Cette situation rappelle celle des cantons suisses primitifs qui se sont émancipés de la tutelle autrichienne à partir de 1291.

Pendant près de quatre siècles et demi, la Grande Charte sert de constitution aux Escartons. Une fois le Dauphiné rattaché au royaume de France, en 1349, les délégués des Escartons font, à chaque avènement d’un souverain, confirmer les droits acquis par leurs communautés. Mais ils ne peuvent empêcher la cession par Louis XIV de trois escartons sur cinq. Le traité d’Utrecht en 1713 transfère les Escartons d’Oulx, de Val-Cluson et de Château-Dauphin au duché de Savoie.

Paul Warnefried dit Paul Diacre est un écclésiastique du VIIe siècle. Il a retracé la fabuleuse histoire des Winiles, peuple germanique originaire de Scandinavie qui s’est jeté sur l’Italie en 568 pour y régner pendant deux siècles. Le peuple des Longobards laissera son nom à la région Italienne appelée alors Ligurie qui devint la Lombardie. L’histoire des Lombards est une source d’information unique sur un peuple et une période qui restent mal connus.