Le corps humain est constitué de 23 paires de chromosomes. Chaque chromosome contient de nombreuses informations sous forme de gènes qui expriment les caractères héréditaires d’un individu. Chaque gêne possède deux allèles, l’un provenant de l’information génétique du père, l’autre de celui de la mère. Si les deux allèles de l’individu sont identiques, la caractéristique issue de cet allèle s’exprimera. Si par contre ils sont différents, l’allèle dit dominant s’imposera sur l’autre allèle dit récessif et c’est cet allèle dominant qui donnera sa caractéristique à l’individu. En guise d’exemple, la couleur des yeux : si un enfant hérite d’un allèle « marron » et d’un allèle « bleu », il aura les yeux marrons, car l’allèle marron est dominant par rapport à l’allèle bleu qui est récessif.

Un subclade est une branche mineure des arbres génétiques humaines. Ce peut être soit l’arbre du chromosome Y ou l’arbre mitochondrial. Les subclades sont plus spécifiques à un lieu ou un groupe de population que les branches principales (haplogroupes).

Dans la classification des êtres vivants, un groupe ou taxon est dit polyphylétique lorsque qu’il regroupe des taxons en excluant leur ancêtre commun.

La polyphylie s’oppose ainsi à la monophylie et la paraphylie.

L’anthropologie génétique s’intéresse à la reconstruction de l’histoire du peuplement humain, dans son contexte environnemental, et à la dynamique de l’évolution en utilisant les données de la variabilité génétique des populations humaines. Pour autant, les données issues des analyses en génétique humaine ne sont pas suffisantes pour répondre aux interrogations anthropologiques.

Une des premières approches abordées par l’anthropologie génétique a été de décrire la variabilité génétique existante, soit à l’intérieur des populations, soit entre les populations. Cette approche a contribué dans les années 1960-1990 aux débats de société sur le racisme en montrant que l’essentiel de l’expression de la diversité génétique s’exprime à l’intérieur des populations plutôt qu’entre elles (Lewontin, 1967).

Dans l’étude de l’évolution moléculaire, un haplogroupe est un grand groupe d’haplotypes, qui sont des séries d’allèles situés à des sites spécifiques dans un chromosome.

Pour la génétique humaine, les haplogroupes qu’on étudie généralement sont des haplogroupes du chromosome Y (ADN-Y) et des haplogroupes de l’ADN mitochondrial (ADN mt). On peut employer les deux pour définir les populations génétiques. L’ADN-Y suit seulement la lignée patrilinéaire, alors que l’ADN mt suit seulement la lignée matrilinéaire. Les hommes disposent des deux types de marqueurs génétiques (ADN mitochondrial de la mère et chromosome Y du père); les femmes possèdent uniquement un seul type : l’ADN mitochondrial de la mère. La classification des haplogroupes humains basée sur les marqueurs génétiques a rapidement évolué alors qu’on trouve des nouveaux marqueurs régulièrement.

Pour les protohistoriens et les généalogistes, un haplogroupe peut être perçu également comme un groupe d’humains ayant un même ancêtre commun en lignée patrilinéaire ou matrilinéaire. Cette science est d’ailleurs utilisé par les archéologues pour leurs études.  source Wikipedia

voir Sosa étendu
La numérotation de Sosa-Stradonitz est une méthode de numérotation des individus utilisée en généalogie permettant d’identifier par un numéro unique chaque ancêtre dans une généalogie ascendante. Elle fut mise au point par le franciscain et généalogiste Jérôme de Sosa en 1676 dans son ouvrage Noticia de la gran casa de los marqueses de Villafranca, reprenant en cela la méthode publiée à Cologne en 1590 par Michel Eyzinger qui avait déjà utilisé ce système de numérotation.

Cette méthode fut reprise en 1898 par Stephan Kekulé von Stradonitz. Ce généalogiste, fils du chimiste renommé Friedrich Kekulé von Stradonitz, popularise la méthode dans son Ahnentafel-Atlas. Ahnentafeln zu 32 Ahnen der Regenten Europas und ihrer Gemahlinnen, contenant 79 tableaux d’ascendance de souverains européens et de leurs conjoints.

Les anglophones et germanophones connaissent cette méthode sous le nom de système de numérotation Ahnentafel (table des ancêtres) ou méthode Eyzinger ou méthode Sosa ou méthode Sosa-Stradonitz.

La phylogénétique est l’étude des relations de parenté entre êtres vivants : entre individus; entre populations; entre espèces. La phylogénétique permet de reconstituer l’évolution des organismes vivants. source Wikipédia

Le Projet génographique est une vaste étude d’anthropologie génétique lancée en avril 2005 et prévue pour durer 5 ans, dans le but de cartographier les migrations humaines, en réalisant l’analyse de l’ADN d’échantillons prélevés sur plus de 100.000 personnes à travers les cinq continents.

Les marqueurs génétiques de l’ADN mitochondrial et du chromosome Y sont utilisés pour retracer l’ascendance lointaine des personnes testées. En avril 2009, plus de 300.000 personnes y avaient déjà participé.

Ce projet de 40 millions de dollars US est financé par la National Geographic Society, IBM et la Waitt Family Foundation.
Les kits pour le grand public du Genographic Project sont gérés par Family Tree DNA utilisant les laboratoires de recherche de l’Université d’Arizona.

Le terme géomatique est un néologisme composé de “géo” (pour géographie) et de “matique” (pour informatique). C’est la discipline ayant pour objet “la gestion des données à référence spatiale et qui fait appel aux sciences et aux technologies reliées à leur acquisition, leur stockage, leur traitement et leur diffusion” (Marcel Bergeron, 1993, Vocabulaire de la Géomatique Québec). En somme, la géomatique est le domaine de l’informatique auquel se rattache les SIG (Système d’Information Géographique). Source neocarto

En 1343, cinquante et une communautés du Briançonnais et du Piémont rachètent au dauphin Humbert II l’ensemble des droits seigneuriaux moyennant la somme de 12 000 florins-or et signent la Charte sur laquelle le dauphin appose son sceau. La Charte est une véritable constitution qui organise le fonctionnement du Grand Escarton mais aussi de chaque escarton avec les droits et les devoirs de chaque communauté.

« Escartonner » signifie « répartir les contributions entre les membres de la communauté ».

Dans plusieurs textes du XIVème siècle, les Briançonnais font reconnaître par Humbert II que, s’étant acquittés en une seule fois du droit de gabelle, ils peuvent désormais faire le commerce du sel en toute liberté. Ils revendiquent aussi le droit de battre monnaie à l’occasion de la foire annuelle de septembre qui a lieu à Briançon, afin de faciliter les transactions. Dès le Moyen Âge, les communautés briançonnaises vivent un statut de relative autonomie par rapport au pouvoir du dauphin. Dans cette région, la féodalité apparaît comme un élément surimposé. Cette situation rappelle celle des cantons suisses primitifs qui se sont émancipés de la tutelle autrichienne à partir de 1291.

Pendant près de quatre siècles et demi, la Grande Charte sert de constitution aux Escartons. Une fois le Dauphiné rattaché au royaume de France, en 1349, les délégués des Escartons font, à chaque avènement d’un souverain, confirmer les droits acquis par leurs communautés. Mais ils ne peuvent empêcher la cession par Louis XIV de trois escartons sur cinq. Le traité d’Utrecht en 1713 transfère les Escartons d’Oulx, de Val-Cluson et de Château-Dauphin au duché de Savoie.