Ensemble de documents, chartes, contrats, actes de foi et d’hommage, donations…, d’une famille ou d’une institution comme une abbaye

Que signifie sur certains actes de mariage la mention « mariés en face d’église » ?
Depuis 1183, l’église catholique reconnaît comme base du sacrement de mariage le seul consentement des époux pour valider un mariage légitime.

Le Concile de Trente (1563), confirme pour l’Europe Catholique, le principe du consentement des époux ; au grand scandale des parents ayant un héritage
à léguer et voulant choisir leurs gendres et brus.
En France, depuis l’Edit de Blois (1576), et parallèlement à l’opposition des Protestants, un mariage catholique, pour être valide, doit être célébré
« en face de notre Sainte mère l’église », béni par un prêtre, accompagné du consentement des parents.
Cette coutume n’a été définitivement adoptée et transmise qu’à partir de 1615, sans jamais été avoir été officiellement entérinée par
l’Eglise catholique de France.
C’est pourquoi depuis lors pratiquement toutes les bénédictions de mariage contiennent la formule « mariés en face de notre Mère Sainte Eglise »
ou encore « et moi, prêtre soussigné, leur ai donné la bénédiction… » ou encore : « telle date, j’ai reçu la célébration du mariage,
en face de la sainte Eglise Catholique de Un tel et Une telle… ».

Bien entendu, le mariage a été célébré à l’intérieur et non pas devant l’église ; la mention « devant l’Eglise » évoque l’institution
de l’Eglise catholique et non pas le bâtiment de l’église paroissiale, signifiant ainsi que le mariage s’est déroulé en présence d’un prêtre
et en respectant les rites canoniques progressivement mis en place par l’Eglise catholique.

La reconnaissance d’un enfant naturel est une déclaration solennelle et volontaire par laquelle, la filiation de l’enfant est indiquée, le plus souvent par un seul parent, et le plus souvent par la mère ; dans ce cas, l’enfant porte le nom de la mère.

La légitimation est un acte qui confère à l’enfant naturel la qualité d’enfant légitime, d’un couple marié légitimement (ce qui implique, et le port du nom du père et le droit d’hériter).

Un enfant naturel peut être reconnu par sa mère et/ou son père, même si ceux-ci ne sont pas mariés : l’enfant est naturel, reconnu et illégitime. Un enfant ne peut être légitimé par le mariage de ses parents que si l’un des deux parents, l’a reconnu auparavant.

Un acte de naissance est déclaré dans les trois jours après l’accouchement. Un acte de reconnaissance est inscrit dans le registre des naissances, plusieurs jours voir plusieurs semaines après l’acte de naissance. Un acte de légitimation est inscrit à la fin du mariage des parents qui déclarent un enfant préalablement né ‘de leurs œuvres’. Une mention est alors inscrite en marge de l’acte de naissance.

Il arrive qu’au moment de se marier, une personne se rende compte que sa mère ne l’a pas officiellement reconnu, alors même qu’elle l’a élevé. La mère doit alors faire un acte de « notoriété » pour compenser cette absence de reconnaissance.

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GÉOL.

1. Région ayant un comportement relativement rigide par rapport à d’autres régions plus souples, de telle sorte que viennent s’y bloquer déformations ou plissements de celles-ci (d’apr. Fouc.Raoult Géol. 1980) : 

  • Çà et là une ville en tas sur une montagne, sorte de môle arrondi, est un ornement du paysage, comme on en trouve dans les tableaux de Poussin (Taine, Voy. Ital., t.2, 1866, p.8).
  • [Des] massifs anciens, de faciès archéen, qui ont dû être consolidés de très bonne heure et jouer le rôle de môles résistants (Lapparent, Abr. géol., 1886, p.404):
2. Des groupements ou systèmes de failles par gravité peuvent donner naissance à des structures caractéristiques :
  • [Des] failles en gradins (…). Quand cette disposition se présente sur les deux côtés d’une masse centrale qui domine les autres, on obtient un môle tectonique ou horst… Encyclop. Sc. Techn.t.51971, p.567.
3. fig L’Ardenne est restée en dehors des grands courants qui l’entourent; elle est le môle autour duquel ils se divisent, en pointe entre le Rhin et les Néerlandes germaniques, elle est demeurée wallonne, c’est-à-dire française (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p.70)
source cnrtl.fr/lexicographie/môle

Le Niémen (en biélorusse : Нёман, Nioman ; en allemand : Nemel ; en lituanien : Nemunas ; en polonais : Niemen) est un important fleuve d’Europe de l’Est, qui arrose les territoires de la Biélorussie, de la Lituanie et de la Russie.
Il prend sa source en Biélorussie, sur les hauteurs de Minsk, et se dirige vers l’ouest puis le nord vers la Lituanie et enfin débouche en un delta dans la lagune de Courlande près de Klaipėda.
La partie finale de son cours délimite la frontière entre l’oblast de Kaliningrad (Russie) et la Lituanie.

Le limes est le nom donné par les historiens modernes aux systèmes de fortifications établis au long de certaines des frontières de l’Empire romain. Le terme limes peut comporter deux significations :

  1. Le mot peut être considéré comme frontière ou limite, avec comme équivalent la Grande Muraille de Chine ou plus tard la Ligne Maginot. Pour les Romains, ce terme signifie qu’il s’agit d’une barrière pour défendre l’intérieur de l’Empire romain (sens utilisé pour la première fois par Frontin au ier siècle).
  2. Le terme peut signifier chemin ou route, c’est-à-dire la voie qui mène vers des territoires nouvellement conquis (ou à conquérir), comme le limes germanique sous Auguste, qui longe la rivière Lippe. Cette frontière était gardée par plusieurs places d’auxiliaires ou de légionnaires.
[Ancien Régime] Étendue de territoire sur laquelle s’exerce une juridiction civile ou religieuse. Les bases de l’ancienne culture en Lorraine étaient la division de chaque finage en trois saisons, dont une réservée aux jachères [jusque vers le milieu du XVIIIes.] (Guyot, Agric. Lorr.,1789-1889, p. 33).

La déshérence est la situation dans laquelle se trouve un bien ou un patrimoine lorsque son propriétaire est décédé sans laisser d’héritier connu.

Par ce droit les biens de ceux qui meurent sans héritier reviennent au seigneur haut-justicier (ou au seigneur foncier comme en Normandie). Généralement il y a partage : le seigneur haut-justicier perçoit les immeubles, les meubles revenant au seigneur local.

Au cours de recherches en généalogie, on se heurte parfois à la légitimité d’un individu. « Simple bâtard » ou « enfant incestueux », il convient de bien établir les nuances, les graduations dans l’état non légitime d’un enfant.

Illégitime veut dire « hors du mariage », donc l’enfant illégitime est un enfant né hors d’une union légitime, hors mariage. Suivant la situation occupée par ses parents, suivant nos lois religieuses ou civiles, on distingue plusieurs catégories :

L’enfant naturel : c’est celui que la « vox populi » nomme « bâtard » (de « bast », vieux français qui veut exprimer une idée de mépris). En fait, pendant longtemps, c’était un état reconnu, que certains portaient presque comme un titre, à l’instar de Guillaume le Bâtard conquérant de Dunois. Jusqu’au début du XVIe siècle, dans certaines familles, le terme « Petit », accolé à un nom patronymique comme Jean Petit-Durand, révèle une origine illégitime. De même, la terminaison « et » pourrait également indiquer semblable origine, comme celle en « at », dans le midi.
Il existe trois sortes d’enfant naturel : l’enfant naturel né de père et mère inconnus, l’enfant naturel issu de deux personnes non mariées mais connues, l’enfant naturel dont un seul des parents est connu. Ce dernier cas, courant pour la mère, est plus rare pour le père. En effet, sous l’ancien régime, lorsque la mère donnait le jour à un enfant non légitime, elle devait lors du baptême de l’enfant, et quand elle le connaissait, déclarer le nom de son suborneur sous peine d’astreinte.
L’enfant naturel peut être adultérin : issu de deux personnes dont l’une au moins est mariée, voire les deux; incestueux : c’est-à-dire né de deux proches parents. Etaient également réputés incestueux jusqu’à la fin de l’ancien régime, les enfants nés d’un prêtre ordonné, d’un religieux ou d’une religieuse. A cela s’ajoute :

l’enfant légitime devenu illégitime : soit issu d’une union faite en dehors des lois du Royaume et annulée par le Pape, soit né de mariage dit « secret», mariage qui se pratiquait jusqu’à la chute de la monarchie, lorsque deux fiancés, dont la famille retardait l’union ou la désapprouvait, décidaient de se marier en dehors de leurs paroisses et sans la dispense du curé de leur paroisse d’origine. Parfois, ces mariages étaient célébrés une seconde fois afin de régulariser l’état des enfants nés entre les deux cérémonies;

l’enfant légitime désavoué : cas d’un enfant dont les parents ou l’un des parents demandent le rejet de paternité.
La légitimation a pour effet de faire considérer l’enfant comme né pendant le mariage de ses parents. En sont exclus, les enfants incestueux et adultérins. La légitimation fait appel, en amont ou lors de la célébration du mariage, a la reconnaissance, acte authentique par lequel le père et/ou la mère reconnaît son enfant comme sien. Les enfants légitimés obtiennent les mêmes droits que ceux légitimement nés.

Chaque plante, chaque animal dans chacune de ses cellules comporte un minuscule organisme appelé organite ou organelle qui contient son propre ADN: une mitochondrie.

L’avantage d’utiliser l’ADN mitochondrial pour l’analyse de filiation, réside dans le fait que les mitochondries sont transmises uniquement par la mère, par hérédité cytoplasmique. À chaque génération il n’y a donc pas de recombinaison génétique. Cela permet donc de suivre des populations en comparant le degré de similarité de leur ADN mitochondrial.